L’Occident fait fausse route, par Gabor Steingart
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L’Occident fait fausse route, par Gabor Steingart
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par Gabor Steingart, Handelsblatt, 8 aout 2014
Gabor Steingart est le directeur de la rédaction du leader de la presse financière allemande, le quotidien Handelsblatt.
par Gabor Steingart, Handelsblatt, 8 aout 2014
Au regard des derniers événements en Ukraine, le gouvernement et nombre de médias ont basculé de la pondération à la surexcitation. L’éventail des opinions s’est réduit à la largeur du champ de vision d’un tireur d’élite. La politique d’escalade n’a pas de but réaliste – et elle porte atteinte aux intérêts allemands.
Chaque guerre s’accompagne d’une sorte de mobilisation des esprits : la fièvre de la guerre.
Même les personnes sensées ne sont pas totalement épargnées. « Cette guerre, dans toute son atrocité, reste toutefois une grande et merveilleuse chose. C’est une expérience qui vaut la peine d’être vécue », se réjouissait Max Weber en 1914 alors que les lumières s’éteignaient en Europe. Thomas Mann, quant à lui, ressentait une « purification, une libération et une énorme espérance ».
Même lorsque des milliers de morts jonchaient les champs de bataille de Belgique, la fièvre de la guerre ne se calma pas. Il y a 100 ans exactement, 93 peintres, écrivains et scientifiques publièrent l’« Appel au monde de la culture ». Max Liebermann, Gerhart Hauptmann, Max Planck, Wilhelm Röntgen et d’autres encouragèrent leurs compatriotes à se montrer cruels envers leur voisin : « Sans le militarisme allemand, la culture allemande aurait été éliminée de la surface de la Terre depuis longtemps. Les forces armées allemandes et le peuple allemand ne font qu’un. Cette conscience commune fait des 70 millions d’Allemands des frères, sans distinction d’éducation, de statut social ou d’appartenance à un parti. »
Arrêtons un instant le cheminement de notre pensée : « l’Histoire ne se répète pas ! » Mais pouvons-nous en être aussi sûrs aujourd’hui ? A la lumière des dernières hostilités en Crimée et dans l’est de l’Ukraine, les chefs des Etats et gouvernements occidentaux ont soudainement cessé de se s’interroger et ont toutes les réponses. Le Congrès des Etats-Unis discute ouvertement d’armer l’Ukraine. L’ancien conseiller à la sécurité, Zbigniew Brzezinski, recommande d’armer les citoyens là-bas pour des combats de rue, maison par maison. La Chancelière allemande, comme à son habitude, est plus floue mais non moins inquiétante : « Nous sommes prêts à prendre des mesures sévères. »
Les journaux allemands sont passés, en quelques semaines, d’une position réfléchie à l’agitation. L’éventail des opinions s’est rétréci au champ de vision d’une lunette de tireur d’élite.
Les journaux que nous pensions être d’idées et de réflexion, emboîtent maintenant le pas aux politiciens dans leurs appels aux sanctions envers le Président de la Russie, Poutine. Même leurs titres trahissent cette agressivité qui d’ordinaire caractérise les hooligans lorsqu’ils « supportent » leurs équipes.
Tagesspiegel : « Assez parlé !».Frankfut Allgemeine Zeitung : « Montrons notre force ». Süddeutsche Zeitung : « Maintenant ou jamais. » Le Spiegel appelle à la « Finissions-en avec la lâcheté » : « Le tissu de mensonges de Poutine, sa propagande et ses tromperies sont averés. L’épave du MH 17 est aussi le résultat d’ une diplomatie en morceaux ».
Les Médias allemands et les Politiques des Chancelleries Occidentales sont alignées.
Chaque série d’accusations réciproques aboutit au même résultat : en un rien de temps, les affirmations et les contre-arguments deviennent si confus que les faits s’en retrouvent presque complètement occultés.
Qui a trompé qui, le premier ?
Cela a-t-il commencé avec l’invasion de la Crimée par la Russie ou est-ce l’Occident qui a d’abord poussé à la déstabilisation de l’Ukraine ? La Russie veut-elle s’étendre à l’Ouest ou bien l’Otan à l’Est ? Ou bien, peut-être, deux super-puissances se rencontrent-elles au pied de la même porte, au milieu de la nuit, guidées par les mêmes intentions envers un pays tiers sans défense qui paye maintenant le prix du bourbier en resultant par les premières phases d’une guerre civile ?
Si, arrivés à ce stade vous attendez de savoir qui est coupable, vous feriez mieux d’arrêter votre lecture. Vous ne manquerez rien. Nous n’essayons pas de déterrer cette vérité cachée. Nous ne savons pas comment ceci a commencé. Nous ne savons pas comment cela va finir. Et nous sommes assis ici, au milieu de tout cela. Au moins, Peter Sloterdijk nous adresse quelques mots de réconfort : « Vivre dans le monde signifie vivre dans l’incertitude ».
Notre but est d’essuyer un peu de l’écume qui se forme aux lèvres des rhéteurs, de remplacer les mots des agitateurs et des agités par de nouveaux mots, par exemple un mot tombé en désuétude depuis longtemps : réalisme.
La politique de l’escalade montre que l’Europe manque cruellement d’un but réaliste. Il en va autrement États-Unis. Menaces et positionnement font simplement partie de la préparation des élections. Quand Hillary Clinton compare Poutine à Hitler, elle ne le fait que pour plaire à l’électorat républicain, c’est-à-dire à des gens qui ne possèdent pas de passeport. Pour la plupart d’entre eux, Hitler est le seul personnage étranger qu’ils connaissent, c’est pourquoi « Adolf Poutine » est une effigie de campagne très appréciée. À cet égard, Clinton et Obama ont un objectif réel : plaire au peuple, gagner les élections, remporter une nouvelle présidence démocrate.
Angela Merkel ne peut pas prétendre à ces circonstances atténuantes. La géographie oblige tout chancelier allemand à un peu plus de sérieux. Comme voisins de la Russie, comme partie prenante de la destinée de la communauté européenne, comme acheteurs d’énergie et fournisseurs de choses et d’autres, nous les Allemands avons clairement un intérêt vital à la stabilité et au dialogue. Nous ne pouvons pas nous permettre de regarder la Russie avec les yeux du Tea Party américain.
Chaque erreur provient d’une erreur de raisonnement. Et nous nous trompons si nous croyons que seul l’autre tire profit des relations économiques avec nous, et qu’il souffrira donc seul de la fin de ces relations. Si les liens économiques ont été maintenus pour un bénéfice mutuel, alors les rompre conduit à des pertes pour les deux parties. Punition et auto-punition sont équivalentes dans ce cas de figure.
L’idée même qu’une pression économique et une politique d’isolement puisse mettre la Russie à genoux n’a pas été pensée dans toutes ses conséquences. Même si nous réussissions, à quoi bon mettre la Russie à genoux ? Comment pouvez-vous vouloir vivre ensemble dans la « Maison européenne » avec un peuple humilié dont les dirigeants élus sont traités en paria, et dont vous pourriez avoir à aider les citoyens au cours du prochain hiver ?
Bien entendu, la situation actuelle demande une attitude forte, mais par-dessus tout une attitude forte envers nous-mêmes. Les Allemands n’ont ni voulu ni causé ces situations, mais elles sont devenues notre réalité. Imaginez seulement ce que Willy Brandt a dû entendre lorsque son destin de maire de Berlin l’a placé dans l’ombre du mur. Quelles sanctions et punitions ne lui a-t-on suggérées ! Mais il décida d’ignorer ce festival d’indignation. Il ne céda jamais à l’esprit de revanche.
A sa réception du Prix Nobel de la Paix, il a apporté quelques éclaircissements sur ce qui s’était passé autour de lui au moment des jours fiévreux suivant la construction du mur : « Il y a aussi un autre aspect – l’impuissance qui se cache derrière les gesticulations oratoires : on prend des positions qui ne peuvent devenir réalité et on planifie des mesures répondant à des éventualités sans rapport avec la situation présente. Aux moments critiques, nous étions livrés à nous-mêmes. Les beaux parleurs n’avaient rien à offrir. »
Les beaux parleurs sont de retour et leur quartier général est à Washington D.C. Mais personne ne nous oblige a à faire des courbettes devant leurs ordres. Les suivre – même si c’est de façon calculée et quelque peu réticente comme c’est le cas de Merkel – ne protège pas le peuple allemand, mais pourrait bien le mettre en danger. Cela reste vrai même si ce n’étaient pas les Américains, mais les Russes qui étaient à l’origine des dégâts en Crimée et Ukraine orientale.
Clairement, Willy Brandt prenait ses décisions tout autrement que Merkel aujourd’hui, et ce dans une situation manifestement plus tendue. D’après ses souvenirs, il s’était réveillé le matin du 13 août 1961 « très éveillé et en même temps engourdi ». Il s’était arrêté à Hanovre au cours d’un déplacement, lorsqu’il reçut des comptes rendus de Berlin concernant des travaux en cours sur le vaste mur divisant la ville. C’etait un dimanche matin et il ne pouvait y avoir pire humiliation pour un maire en poste.
Les Soviétiques l’avaient mis devant le fait accompli. Les Américains ne l’avaient pas informé, bien qu’ils eussent probablement reçu des informations de Moscou. Brandt se souvient qu’une « rage impuissante » avait monté en lui. Mais que fit-il? Il étouffa ses sentiments d’impuissance et mit en œuvre son grand talent d’homme politique réaliste, ce qui lui valut un mandat de chancelier, puis un Prix Nobel de la paix.
Sur le conseil d’Egon Bahr, il accepta la nouvelle situation, sachant que quel que soit le niveau d’indignation manifesté par le reste du monde, ce mur resterait là pour un moment. Il donna même l’ordre à la police de Berlin-Ouest de faire usage de bâtons et de canons à eau contre ceux qui manifestaient contre le mur, afin de ne pas glisser de la catastrophe de la division à la catastrophe encore bien plus grande de la guerre. Il suivit le paradoxe que Bahr formula plus tard de la manière suivante : « Nous avons pris acte du statu quo pour mieux le changer. »
Et ils réussirent à accomplir ce changement. Brandt et Bahr firent des intérêts particuliers de la population de Berlin-Ouest, dont ils étaient maintenant responsables (à partir de juin 1962, l’auteur de ces lignes est également concerné), la règle de leur politique.
A Bonn, ils négocièrent la Subvention de Berlin, une réduction de 8% des charges salariales et de l’impôt sur le revenu. Dans le jargon, on l’appelait « la prime de la peur ». Ils négocièrent aussi un traité autorisant les déplacements avec Berlin-Est, ce qui rendit le mur de nouveau perméable deux ans après sa construction. Entre Noël 1963 et le nouvel an 1964, 700 000 habitants de Berlin purent rendre visite à des membres de leur famille dans l’est de la ville. Chaque larme de joie se transforma en vote pour Brandt un peu plus tard.
Les électeurs se rendirent compte que c’était là quelqu’un qui voulait agir sur leur vie quotidienne, pas uniquement faire la une des journaux du lendemain. Dans une situation presque désespérée, cet homme du SPD se battit pour les valeurs occidentales – en l’occurrence la liberté de mouvement – sans mégaphones, sans sanctions, sans menaces de recours à la violence. Les élites de Washington commençèrent à entendre des mots qui n’avaient jamais été entendus auparavant en politique. Compassion. Changement par le rapprochement. Dialogue. Réconciliation des intérêts. Et ce en pleine guerre froide, quand les puissances mondiales étaient censées s’attaquer venimeusement, quand le scénario ne contenait que des menaces et des protestations. Lançons des ultimatums, mettons en place des blocus maritimes, menons des guerres par procuration, c’était de cette manière que la guerre froide était censée être conduite.
La politique étrangère allemande s’efforçant à la réconciliation – au départ simplement la politique étrangère de Berlin – n’apparaissait pas seulement courageuse, mais aussi très curieuse.
Les Américains – Kennedy, Johnson, puis Nixon – suivirent les Allemands, ce qui lança un processus sans précédent dans l’histoire de nations ennemies. Enfin, il y eut une rencontre à Helsinki pour en fixer les règles. L’Union Soviétique obtint la garantie d’une « non-ingérence dans ses affaires intérieures » qui remplit de satisfaction le leader du parti, Leonid Brejnev et irrita Franz Josef Strauss au plus haut point. En retour, la direction du parti communiste de Moscou dut garantir à l’Occident (et donc à ses propres sociétés civiles) un « respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, incluant la liberté de conscience, de croyance et de religion ».
Ainsi, la « non-ingérence » fut acquise par le biais de la « participation de chacun aux affaires de l’autre ». Le communisme reçut une garantie éternelle de maintien de son territoire, mais à l’intérieur de ses frontières, les droits de l’homme commencèrent soudain à poindre. Joachim Gauck se souvient : « Le mot qui a permis à ma génération de tenir bon était Helsinki.»
Il n’est pas trop tard pour que le duo Merkel / Steinmeier utilise les concepts et les idées de ce temps. Il n’y a pas de raison de suivre simplement un Obama sans vision stratégique. Tout le monde peut observer que Poutine et lui sont se dirigent comme dans un rêve en plein vers un panneau marqué : impasse.
« Le test en politique n’est pas la manière dont quelque chose commence, mais dont elle finit », dit Henry Kissinger, un autre Prix Nobel de la paix. Suite à l’occupation de la Crimée par la Russie, il déclarait:« Nous devrions vouloir la réconciliation, pas la domination. Diaboliser Poutine n’est pas une politique. C’est l’alibi d’une absence de politique ». Il conseille de condenser les conflits, c’est-à-dire de les rendre plus petits, de les réduire, puis d’en faire sortir une solution.
Pour le moment (et depuis un bon bout de temps déjà), l’Amérique fait l’inverse. Tous les conflits sont systématiquement aggravés. L’attaque d’un groupe terroriste appelé Al Qaida est transformée en campagne mondiale contre l’Islam. L’Irak est bombardé sous des prétextes douteux. Puis l’US Air Force poursuit son vol vers l’Afghanistan et le Pakistan. On peut avancer sans risque que la relation avec le monde musulman est abîmée.
Si l’Occident avait jugé le gouvernement américain d’alors, qui avait envahi l’Irak sans résolution de l’ONU et sans preuve d’existence d’armes de destruction massive, suivant les mêmes standards que nous appliquons à Poutine aujourd’hui, alors George W. Bush aurait immédiatement été interdit d’entrée sur le territoire de l’UE. Les investissements étrangers de Warren Buffett auraient été gelés; l’exportation de voitures des marques GM, Ford et Chrysler, bannis.
La tendance américaine à l’escalade verbale puis militaire, l’isolation, la diabolisation et l’attaque d’ennemis ne s’est pas montrée efficace. La dernière action militaire majeure réussie des Etats-Unis a été le débarquement en Normandie. Toutes les autres – la Corée, le Vietnam, l’Irak, l’Afghanistan – ont été des échecs patents. Déplacer des unités de l’Otan vers la frontière polonaise et envisager d’armer l’Ukraine sont le prolongement d’une absence de diplomatie compensée par des moyens militaires.
La politique consistant à foncer tête la première dans le mur – et à le faire précisément là où le mur est le plus épais – ne vous donnera qu’un mal de tête et pas grand chose d’autre. Et ce, en considérant qu’une large porte s’ouvre dans ce mur pour les relations de l’Europe envers la Russie. Et la clé de cette porte est étiquetée « conciliation des intérêts ».
La première étape est appelée par Brand « compassion », c’est-à-dire la capacité à voir le monde à travers le regard des autres. Nous devrions arrêter d’accuser 143 millions de Russes sous prétexte qu’ils n’ont pas la même vision du monde que John McCain.
Ce qu’il faut ce sont des aides à la modernisation du pays, pas des sanctions qui vont encore l’appauvrir et nuire à l’ensemble des relations. Les relations économiques font aussi partie des relations. La coopération internationale est semblable à de la tendresse entre nations, car tout le monde se sent mieux par la suite.
Il est bien connu que la Russie est une superpuissance énergétique et qu’à la fois, elle est aussi une nation industrielle en développement. La politique de réconciliation et d’intérêts communs devrait cibler cet angle. Une aide au développement en échange de garanties territoriales ; le ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier avait même trouvé les mots justes pour la décrire : partenariat de modernisation. Il lui faut juste dépoussiérer cette formule et l’utiliser comme un slogan ambitieux. La Russie devrait être intégrée, pas isolée. De petits pas dans cette direction sont préférables à la grande absurdité des politiques d’exclusion.
Brandt et Bahr n’ont jamais cherché à utiliser l’outil des sanctions économiques. Ils savaient pourquoi : on ne connaît aucun cas dans lequel des pays sanctionnés aient présenté des excuses pour leur comportement, puis soient restés dociles. Au contraire : des mouvements collectifs se lèvent en soutien au pays sanctionné, comme en Russie aujourd’hui. Le pays a rarement été aussi soudé derrière son président qu’en ce moment. Cela vous ferait presque penser que les agitateurs de l’Ouest sont employés par les services secrets russes.
Encore un commentaire sur le ton du débat. L’annexion de la Crimée a été faite en violation du droit international. Le soutien aux séparatistes en Ukraine de l’Est ne cadre pas avec les idées que nous avons de la souveraineté d’un État. Les frontières des États sont inviolables.
Mais chaque acte doit être pris dans son contexte. Et le contexte allemand est que nous sommes une société qui est dans la situation d’un criminel en probation, qui ne peut pas agir comme si les violations du droit international avaient commencé avec les évènements en Crimée.
Au cours des cent dernières années, l’Allemagne a livré par deux fois la guerre à son voisin de l’Est. L’âme allemande, que nous affirmons généralement romantique, a montré son côté cruel. Bien entendu, nous qui sommes venus plus tard, nous pouvons continuer à proclamer notre indignation envers l’impitoyable Poutine et en appeler au droit international contre lui, mais au vu du contexte, cette indignation devrait se manifester avec une certaine pudeur. Ou, pour reprendre les mots de Willy Brandt, « Les prétentions à l’absolu menacent l’Homme ».
Finalement, même les hommes qui avaient succombé à la fièvre guerrière en 1914 durent en prendre conscience. Après la fin de la guerre, les pénitents lancèrent un second appel, cette fois-ci pour une bonne entente entre les nations : « Le monde civilisé a été un camp militaire et un champ de bataille. Il est temps qu’une grande vague d’amour remplace la vague destructrice de la haine ».
Nous devrions essayer d’éviter ce détour par les champs de bataille au XXIe siècle. Il n’est pas nécessaire que l’histoire se répète. Peut-être pouvons-nous trouver un raccourci.
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