Poutine, le mâle absolu - Par Marie Jégo

Plus récemment, proximité des Jeux d'hiver oblige, il est apparu en slalomeur sur les pistes de Krasnaia Poliana

vide : la plupart des dirigeants - américain, français, allemand, belge, estonien, lituanien, polonais – ont décidé de bouder la fête.

R Rob
AMEN ! Ca y est, vous vous êtes bien défoulée Mme la journaliste du Monde ? Puis-je vous demander modestement, pourquoi cette obsession, ces méchancetés permanentes, vis à vis de ce personnage ? En un mot, que vous a-t-il fait?

GERONIMO
Pour la première fois, j'ai senti Marie Jego séduite par l'animal. C'était émouvant. J'en ai presque versé une larme. L'article était sobre, équilibré, ne cachant rien de l'envers un peu ridicule de la mise en scène poutinienne mais reconnaissant que le peuple russe y adhérait à sa façon. Et puis est arrivé le dernier paragraphe qui semble écrit à part tant le ton est différent du reste. Reprenant tous les clichés de l'antipoutinisme primaire, il absout Jego de tout manquement à la doxa.

Alexandre Kastals
Excellent article people qui aurait presque le niveau pour être publié dans Closer. Dommage qu'il soit parasité par des considérations psychologiques et politiques qui semblent être des pièces rapportées bien balourdes où les fantasmes se projettent. On n'imagine pas en Russie, où le niveau est un peu plus élevé, les médias mobilisés par la vie sentimentale du Président et discourant gravement des conséquences des soubresauts de la vie de la famille royale sur les décisions politiques

Lena Tulleta
Marie Jego dans sa splendeur. Elle tente comme les autres plumes du monde de diaboliser par tous moyens une image de Poutine qui ne reflète que le côté randonneur spontané du russe. Le drame de Jégo, c'est qu'il n'y a rien de spécifiquement poutinien là-dedans. Et d'autres part, la communication +/- machiste de Poutine n'est pas synonyme de dictature. Question clowneries, les frasques bling-bling des Sarkozy, les mélos de Hollande, jadis de Clinton, etc, c'est mieux?