En Russie, la campagne présidentielle américaine ne passionne pas - Marie Jego

Friands de séjours à l'étranger, de berlines allemandes, de costumes italiens et de montres suisses, les Russes semblent très peu réceptifs aux grands événements de la politique mondiale. La présidentielle américaine les indiffère. Ainsi le débat Obama-Romney n'a guère retenu l'attention des médias. Seul le quotidien Kommersant a retransmis sur son site le duel télévisé entre les deux candidats, assorti d'une analyse selon laquelle Mitt Romney avait été nettement plus convaincant que son rival Barack Obama.
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Fabien 04/10/2012 - 15h08
Le russe moyen a-t-il vraiment les moyens d'être "friands de séjours à l'étranger, de berlines allemandes, de costumes italiens et de montres suisses", madame Jego ? En outre, on aurait aimé en savoir un peu plus sur les motivations du soutien de Poutine à Obama. On se doute bien que ce n'est pas par affinité idéologique, venant d'un ultra-conservateur comme le président russe. Mais le rejet de l'hégémonisme américain qu'incarnent les républicains suffit-il à expliquer cela?

Kastals 04/10/2012 - 15h07
L'obsession des médias français et du Monde en particulier pour l'élection du président américain relatée avec l'amour de groupies pour leur lointaine idole qui saoulent leur entourage avec leur aliénation béate n'est pas partagée par les médias russes au grand soulagement des Russes qui peuvent être informés sur les évènements internationaux en fonction de leur importance réelle. Encore une preuve que la Russie n'a pas atteint le niveau d'évolution des démocraties occidentales