L'année croisée France-Russie à l'épreuve des droits de l'homme.

Parallèlement aux festivités officielles, un collectif regroupant la Fédération internationale des droits de l'homme, Reporters sans frontières, Acat et Amnesty International organise un programme "off" d'expositions et autres débats centrés sur la question des droits humains.
Il a dressé lors d'une conférence de presse le portrait d'un pays marqué par les assassinats politiques et l'impunité.
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Une situation "alarmante" pour la présidente d'Amnesty en France, Geneviève Garrigos.
Pour le philosophe André Glucksmann, la Russie doit être appréhendée dans sa complexité car "il n'y a pas une Russie".
"Il ne faut pas confondre Pouchkine et Poutine !", a-t-il lancé. "Il y a une autocratie d'un côté et de l'autre des Russes fantastiquement courageux, cultivés, libres".
L'eurodéputé Daniel Cohn-Bendit a déploré que la défense des libertés se heurte à d'autres intérêts, d'abord économiques.
"La politique ne s'en sort pas entre la realpolitik et la défense des droits de l'homme", a-t-il dit, appelant à "ne pas laisser la bonne conscience à ceux qui font de la realpolitik".