Opinion : Les maîtres penseurs - Oncle Vania

La récente chronique sur les fantasmes et délires de journalistes français quant à l’état policier sous lequel nous vivons en Russie a suscité des réactions contrastées. Cris d’orfraie des clercs français, soutien des lecteurs et lectrices russes. Le sujet n’est pas de fournir des brevets de démocratie aux dirigeants russes mais de remettre les choses en perspective. Qualifier le Premier ministre russe de tyran tortionnaire et son régime de policier est absurde. Il faudrait d’abord définir ce qu’est un grand dirigeant démocrate. George W. Bush, par exemple ? La mort de la pensée politique fait des ravages. Cette catégorie de journalistes a tendance à penser hors de tout cadre théorique ou historique, se satisfaisant, par paresse intellectuelle, de clichés éculés et médiocres, ambassadeurs de la pensée unique et du politiquement correct.

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Si Glucksmann a le droit de penser et d’écrire ce qu’il veut, les media français qui présentent son acolyte BHL et lui comme les plus grands esprits du temps devraient faire preuve de plus de rigueur. Comme le disait le président Mao, le poisson pourrit par la tête.

Arthur a écrit:" les vrais problèmes auxquels la Russie est confrontée, et que j'ai pu moi aussi constater sur les deux chantiers où je suis intervenu",
Silvere il y a dicton russe qui dit:
«Скупой платит дважды» "les avares paient deux fois". Il y a des societe russes performantes dans le domaine de la construction, qui respectent les delais et leurs engagements mais elles sont cheres...
Par "habitude" les compagnies francaise preferent le moins disant au lieu du mieux disant dans le choix des sous-traitants...
Il est tres difficile d'expliquer a des compagnies francaises qu'elles font une "erreur" en choisissant tel ou tel sous-traitant en ne focalisant que sur les prix pratiques au detriment de la qualite et des delais....
Cette pratique de la sous-traitance a outrance est bien connue de la grande societe que vous citez et c'est une des raisons de sa quasi-disparition du marche russe: qualite au-deca des attentes du client et delais non-respectes.
Le tout engendrant des pertes importantes a chaque projet...
Quand a la petite usine, l'historique est la aussi symptomatique de l'attitude des compagnies francaises.
Resume tres rapide de cette histoire bien connue sur la place:
1- Choix d'un sous-traitant moscovite en depit de tous les avis negatifs.
2- Debut tres tres lent des travaux.
3- Rupture de contrat avec perte importante.
4- Re-demarrage avec un autre sous-traitant local.
5- Livraison dans les temps grace a la competence du 2e sous-traitant.
6- Le directeur francais a ete condamne par un tribunal russe peut de temps apres la mise en service pour non-respect du code du travail. Il a quitte la Russie. (*)

Un peu trop "facile" de rejeter la faute sur les russes et dans tirer des generalites en faisant fi de la "suffisance" de certains francais qui debarquent ici pour la premiere fois et se mettent en tete "d'apprendre" aux russes... Cette attitude est vouee a l'echec. Est ce la reminiscence d'un passe colonial? (la j'exagere un peu)
Habituellement plus vous essayez d'imposer votre point de vue et plus les russes se font un plaisir de vous apprendre...
(juste retour des choses).

Contrairement à d'autres hommes d'affaires étrangers, "je ne trouve pas qu'il soit difficile de travailler en Russie", a-t-il souligné.
"Il faut apprendre, il faut apprendre à travailler de manière efficace, avec Gazprom, avec nos amis de Novatek, avec Rosneft", a-t-il relevé.

Thank you very much. Mr Prime Minister, it is a pleasure for me to be here with you today. I remember very well our first meeting in 1999 in Paris. You advised me then to work closer with Russian companies.

Last year, I was fortunate to participate in a ceremonial dinner in Sochi, where you addressed the whole European community with an open welcome. There was one other company at that reception - I would not like to name it right now. The company's head said, "Well, thank you Mr Prime Minister, but it is too difficult to work in Russia." And your answer came fast: "That's why we need you."
I personally do not find working in Russia difficult. What's needed is to learn - to learn how to work effectively with Gazprom, with our friends from Novatek, and with Rosneft.