SOTCHI, 1 AN APRÈS

Il y a un an, précisément, je prenais le cliché ci-dessus dans un parc Olympique désert. Et pourtant, c’était le 13 février, en plein milieu des déjà tristement célèbres Jeux d’Hiver de Sotchi.

Tristement célèbres pour son absence de neige, compte tenu du climat subtropical où on avait décidé de les tenir, oui. Mais SURTOUT pour le coût ordurier des investissements de Vladimir Poutine afin de s’acheter une notoriété internationale pour cette région de villégiature qu’il désirait de calibre international, sur le bord de la Mer Noire.

Il y a un an presque jour pour jour, Vladimir Poutine déclarait ouvert les Jeux Olympiques à Sotchi, les plus chers de l'histoire. Des travaux pharaoniques, estimés à plus de 37 milliards d’euros, avaient permis de transformer une station balnéaire russe en paradis des sports d'hiver. Mais aujourd’hui, il ne reste que des pistes de ski, patinoires et stades déserts, destinés aux enfants du pays.