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En direct de Novorossia. Ces Français qui se battent pour l’Europe

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En direct de Novorossia. Ces Français qui se battent pour l’Europe  Empty En direct de Novorossia. Ces Français qui se battent pour l’Europe

Message  Vivre Enrussie Jeu 6 Nov 2014 - 18:56

En direct de Novorossia. Ces Français qui se battent pour l’Europe
http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/5646129/279642903/

La farce de la semaine ne nous a pas été épargnée. François Hollande a demandé à Vladimir Poutine de ne pas reconnaître les élections cruciales qui se sont tenues dimanche 2 novembre dans ce qui est dès à présent, à part entière et dans le respect des normes démocratiques établies par le droit international, la jeune République de Novorossia.

Je n’oublierai pas de mentionner que M. Hollande n’est pas le seul à avoir le sens de l’humour. Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a pris le relais en invoquant sur son compte tweeter le principe d’unité étatique au nom duquel, faut-il croire, le Donbass aurait dû continuer à subir les purges ethniques dont il est l’objet depuis plusieurs mois. Trop tard, messieurs. Le peuple a eu le dernier mot comme il se doit d’être dans les systèmes démocratiques dont vous prétendez être les promoteurs par excellence.
Il ne suffit pas d’avoir l’humour subtil des dirigeants occidentaux pour raisonner à leur façon. Il faut aussi être doté d’une faculté d’oubli exceptionnelle frisant l’amnésie. M. Steinmeier qui avait initialement rejeté, parmi tant d’autres, l’option fédéraliste pour le Donbass avait curieusement oublié que l’Allemagne elle-même était une Fédération. Aura-t-il échappé à M. Hollande que l’Occident avait reconnu le Kosovo en cautionnant de facto quoiqu’indirectement le génocide des Serbes de la région par l’UÇK et l’OTAN.
Comment se fait-il que les représentants du gouvernement putschiste de Kiev aient eu le droit de se présenter aux élections anticipées à la Rada suprême et que l’Occident ait légitimé les résultats du scrutin ? C’est également ce qu’a fait Moscou s’en tenant à une approche rigoureusement légaliste qui a prescrit la légitimisation des élections du 2 novembre, une démarche plus que conventionnelle que nos démocraties européennes essayent pourtant d’invalider. Auraient-ils cru un seul instant que le scénario de Gaza eût été sereinement digéré en pleine Europe ? Que des populations qui se souviennent encore de ce que furent les horreurs de la percée nazie en URSS ainsi que du sort que connut l’ex-Yougoslavie suite à l’ingérence otanienne – les deux, désolée de le reconnaitre, sont similaires – se seraient laissées envahir par deux idéologies meurtrières – bandériste et européiste – dont l’une n’est que le supplétif de l’autre ? Il faut arrêter de prendre ses rêves pour la réalité.
Et la réalité, la voici : incroyable en temps de guerre, le taux de participation aux législatives a dépassé les 70%. Malgré la fatigue, la peur, les grandes distances – certains ont couvert plus de 500 km pour accéder aux urnes – malgré les horreurs de l’occupation, notamment à Slaviansk et Kramatorsk mais aussi en vertu de tous ces facteurs. Quelle belle leçon de volontarisme civique et d’indépendance d’esprit !
Cette leçon ne vient pas seulement du peuple mais aussi et peut-être avant tout des Résistants. Je n’aime pas le terme « insurgés » ou « séparatistes ». L’enjeu va bien au-delà d’un simple sentiment de rébellion ou de caprice scissionniste. Quand on veut nous faire croire, en plein centre de l’Europe, que les charniers remplis de civils torturés et massacrés ne sont que des dégâts collatéraux nécessaires à l’épanouissement d’une certaine démocratie, que des enfants orphelins d’un seul parent doivent être retirés de force à leurs proches, la bataille qui est livrée transcende les joutes traditionnelles entre partis. Il s’agit ni plus ni moins d’une ultime bataille pour une Europe saine et souveraine.
Tel est le credo du commandant Victor Lenta qui a choisi de s’engager avec d’autres volontaires Français aux côtés des Résistants du Donbass.
La Voix de la Russie. Qu'est-ce qui vous a amené, vous et d'autres volontaires français, à vous engager dans les rangs de la Résistance du Donbass? Dans quelle mesure cette guerre est-elle aussi la vôtre?
Victor Lenta. Nous nous sommes engagés dans la Résistance du Donbass afin de défendre la population russophone, victime d'un génocide ethnique perpétré par l'armée de Kiev.
Nous voulions aussi montrer au monde entier que tous les Français n'étaient pas d'accord avec la politique de leur gouvernement dans cette affaire "Ukrainienne".
Cette guerre est aussi la nôtre car elle se trouve sur le continent Européen. Je dirais que le monde entier doit se sentir concerné car ce conflit local fait partie d'un front global contre l'impérialisme américain. Cette troisième guerre mondiale qui ne veut pas dire son nom a commencé dans les années 90 avec la politique d'ingérence américaine et occidentale en ex-Yougoslavie. Elle continue de nos jours avec la mise à sac de la Libye et l'agression contre le régime légitime de Bachar Al-Assad en Syrie.
Ce conflit n’est rien d’autre qu’une lutte acharnée des Peuples qui entendent rester libres face à l'hydre américaine avec son idéologie globaliste.
LVdlR. Peut-on dire que la trêve conclue suite à la signature des accords de Minsk n'était qu'illusoire?
Victor Lenta. Cette trêve n'a jamais réellement existé. Elle a servi à la junte de Kiev a retiré des troupes encerclées par les forces de la Novorossia. L'OTAN a profité de cette trêve pour livrer du matériel à l'armée ukrainienne, l'Allemagne par exemple à fourni des chars de type Léopard-2.
LVdlR. Quelles sont les impressions que vous ont laissées les élections du 2.11? La junte, était-elle particulièrement active dimanche dernier?
Victor Lenta. Ces élections sont une bonne chose car elle légitime le combat de la Novorossia pour sa liberté. Le peuple du Donbass a voté massivement lors de ces élections. Les observateurs internationaux ont pu constater l'absence de fraude et la légitimité de ce scrutin.
Ces élections valident le combat de la Novorossia, nous assistons à la naissance d'une Nation pleine de promesse et porteuse d'espoir pour le monde entier.
La junte depuis ces élections à intensifié ces bombardements.
LVdlR. Certains experts évoquent une guerre d'usure qui a vocation à durer au-delà de l'hiver, d'autres prédisent un dénouement d'ici la fin de l'année. Qu'en dit-on sur le terrain? La junte et les bataillons punitifs, ont-ils véritablement l'air démoralisés?
Victor Lenta. Sur le terrain nous savons que la guerre sera encore longue car l'OTAN vient de fournir de gros moyens financiers et militaires à la junte de Kiev.
L'infanterie ukrainienne est démoralisée, les officiers sont obligés de cacher le chiffre réel des pertes à la population de l'ex-Ukraine de l'Ouest.
LVdlR. Les rapports fournis par l'OSCE et les autorités locales font froid dans le dos: découverte de charniers, bombardements des écoles, des maternités, des hôpitaux etc. Peut-on affirmer, dans ces conditions-là, que le gouvernement de Kiev est coupable d'un génocide de type ethnique fondé sur la tactique de la terre brûlée? Si c'est le cas, peut-on rapprocher les exactions de la junte de celles perpétrées par les bataillons néo-nazis ou bandériste?
Victor Lenta. Fort de la complicité de l'OTAN, le gouvernement ukrainien commet un véritable génocide dans le Donbass. La plupart des bombardements opérés par l'armée ukrainienne se font sur des infrastructures civiles comme par exemple à Donetsk où les hôpitaux et les orphelinats sont régulièrement pilonnés.
Commentaire de l’auteur. Nous ignorons si un deuxième Nuremberg qui se poserait en alternative du Tribunal de la Haye se tiendra un jour. Ce qui est certain, c’est que l’Histoire en laquelle nous croyons viendra remettre les points sur les « i » la vassalisation de l’Europe et le génocide de tout type des peuples, de l’Occident au Moyen-Orient, ne pouvant durer indéfiniment. Autant il est acquis que la République populaire de Novorossia est d’emblée une entité étatique reconnue, autant il est incontestable que le combat qui est mené en son nom n’est que le début d’un long retour de l’Europe à elle-même. L’engagement de volontaires issus de différents pays occidentaux et plus largement européens en est la preuve flagrante.
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