Au Caucase, l’itinéraire mortel d’Astemirov - EMMANUEL GUILLEMAIN D'ECHON
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Au Caucase, l’itinéraire mortel d’Astemirov - EMMANUEL GUILLEMAIN D'ECHON
11/05/2010 - http://www.liberation.fr/monde/0101634688-au-caucase-l-itineraire-mortel-d-astemirov
Voici pour rappel la description d'un agent de la circulation par l'auteur de l'article:
https://vivreenrussie.1fr1.net/ceux-que-l-on-peut-eviter-de-lire-f20/la-petite-cyberie-par-recits-la-russie-t1067.htm
Dans la petite ville industrielle de Tyrnyaouz, comme partout en Kabardino-Balkarie et dans le reste du Caucase, les barbus sont suspects. Même quand ils sont français et journalistes. «C’est quoi cette barbe ?» lance l’agent de la circulation au reporter de Libération qu’il laisse repartir en voyant son passeport.
Voici pour rappel la description d'un agent de la circulation par l'auteur de l'article:
https://vivreenrussie.1fr1.net/ceux-que-l-on-peut-eviter-de-lire-f20/la-petite-cyberie-par-recits-la-russie-t1067.htm
Demandez-le à n'importe qui : rien n'est plus révulsant pour l'honnête automobiliste russe que la vue de leurs gilets jaunes fluo moulant maladroitement, par dessus leur veste bleue, un ventre boudiné de bourrelets satisfaits - car leur "activité" peut leur rapporter gros !
Vous ne verrez jamais un membre de la GAI tout chétif et racorni. Au contraire ! Tous sont bouffis d'embonpoint, les bajoues rouges et gavées de saucisson de luxe, fièrement dressés sur le bord des routes, leur matraque noire et blanche jouant nonchalamment dans le vent rude de la steppe. Et plus ils sont vieux, pire c'est : essayez sans vomir de regarder un couple de GAIchnikis vieillissants, scrutant l'horizon du fond de leurs prunelles porcines. Vous ne pourrez pas. C'est dégoûtant. Les joues tombent, le nez empâté, rougeaud, est rongé par les maladies, ou Dieu sait ce que ces gens-là peuvent attraper. Le poil déserte le cuir chevelu. Seul subsiste le regard, planté au-dessus de leur bouche énorme et avide, un regard pervers, empli de vice et de sadisme.
D'un signe du petit bâton qui pend mollement à ses côtés, il vous intime de vous arrêter. Vous voici sur le bas-côté - de son côté. Vous êtes en danger. Vous ouvrez la fenêtre, maladroitement, ne sachant pas vraiment comment faire.
Dernière édition par Arthur le Mer 12 Mai 2010 - 8:03, édité 1 fois
Vivre Enrussie- Admin
- Localisation : Russie
Re: Au Caucase, l’itinéraire mortel d’Astemirov - EMMANUEL GUILLEMAIN D'ECHON
La description qui est faite, ici, est particulièrement féroce .... le ressentiment et la rancoeur, qui s'expriment, à leur égard doit être au moins équivalente à cette férocité ... et la rancoeur est toujours mauvaise conseillère, surtout pour un journaliste ....
Autour de moi, les russes me demandent de ne jamais les (membres de la DPC) regarder en face et encore moins de soutenir leur regard ... de peur que je puisse provoquer l'un d'eux ....
Autour de moi, les russes me demandent de ne jamais les (membres de la DPC) regarder en face et encore moins de soutenir leur regard ... de peur que je puisse provoquer l'un d'eux ....
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