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Embargo russe. L'agroalimentaire français fragilisé

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Embargo russe. L'agroalimentaire français fragilisé Empty Embargo russe. L'agroalimentaire français fragilisé

Message  Vivre Enrussie Mar 23 Sep 2014 - 7:16

http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/embargo-russe-lagroalimentaire-francais-fragilise-20-09-2014-160334?55_source=Ouest-France&55_action=sousdomaine_ofentreprises&55_emplacement=coldroite_rss

Volaille, porc
L'Union européenne exporte annuellement vers la Russie 80 000 tonnes de viande de volaille, pour une valeur de 80 millions d'euros. La France y réalise le quart de ces ventes. Essentiellement sous la forme de minerai de dinde (prélevé sur les carcasses désossées). Cette matière première est ensuite transformée en saucisses par les industriels russes. Leur rétention sur le marché intérieur pèse sur le commerce.

Dans le contexte de suppression des aides européennes à l'export, l'embargo « tombe au plus mauvais moment », déclarent les interprofessions du poulet, de la dinde et du canard. La recherche de nouveaux marchés s'avère délicate. « La décision russe affecte d'autres exportateurs (USA, Canada, Australie...), eux aussi en quête de nouveaux débouchés. » La filière avicole française réclame aux pouvoirs publics européens une aide au stockage et des « mesures de dégagement ».

En viande porcine, la filière estime à 500 millions d'euros le manque à gagner en 2014. La baisse saisonnière de production est amplifiée par les effets négatifs de l'embargo.

Lait
En Lituanie et dans les pays Baltes, le prix du lait est tombé à 200 € les 1 000 litres après la perte de leur marché principal, celui de la Russie voisine. La filière laitière française craint un effet domino. La France assure 20 % des exportations de fromage vers la Russie, soit 250 000 tonnes.

« Les acheteurs jouent le marché laitier européen à la baisse. On perd entre 100 € et 200 € par semaine avec des prix qui descendent vers les prix d'intervention notamment pour la poudre de lait », affirme Dominique Chargé, président de la Fédération nationale des coopératives laitières (FNCL).

La filière laitière demande un relèvement des seuils d'intervention pour contrer la spéculation. « Autour des 300 € les 1 000 litres de lait. Sinon il y aura des conséquences inévitables, dès 2015, sur le prix payé aux producteurs de lait français. » Le 7 septembre dernier, les ministres de l'agriculture européens ont ouvert les mécanismes d'intervention. Quand le prix atteint un plancher, l'Europe achète et stocke dans ses frigos. Que ce soit la poudre de lait ou du beurre.

Selon des spécialistes, la dernière fois que Bruxelles était intervenu, en 2009, elle n'avait pas fait une mauvaise affaire. Les stocks de produits laitiers auraient été revendus, après la crise, avec un bénéfice de 110 millions d'euros. « Le prochain conseil des ministres de l'agriculture, qui va se tenir fin septembre à Milan, doit réagir. L'industrie laitière ne doit pas faire les frais d'une décision politique vis-à-vis de la Russie. »

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