Russie : prime à la naissance et polygamie pour doper les na

M. Medvedev, qui présidait cette réunion, a qualifié ces propositions de "très intéressantes" et chargé ses ministres de les "analyser". La population russe a reculé de quelque 5,8 millions d'habitants depuis 1993 et compte aujourd'hui 142 millions d'habitants. Le gouvernement cherche depuis des années à enrayer ce déclin par des mesures encourageant la natalité.

Kastals - 19.01.10 | 22h11
Un "journal de référence" aurait informé ses lecteurs que la population de la Russie a augmenté en 2009, pour la première fois depuis 15 ans et le terrible choc de la présidence Eltsine (sous la coupe de conseillers américains), et que les approbations de politesse de Medvedev ne l'engagent en rien à mettre en œuvre toutes les mesures proposées par Jirinovski. http://fr.rian.ru/russia/20091218/185696194.html

Plop - 20.01.10 | 08h10
Le problème de la Russie est plus profond que cette mécanique idiote. Les Russes sont malheureux, sans espoir,sans ambition. Le peuple russe est pauvre, mal logé, mal soigné, mal habillé. Il survit péniblement. L'alcoolisme masculin est un drame : il suffit de regarder les voyageurs dans un "electrishka" de banlieue pour être effrayé devant les visages ravagés. Redonner confiance aux gens, mieux répartir les richesses, fixer des buts positifs,c'est ce que veut Medvedev. Là est l'avenir russe.

Mr Medvedev stressed that the national projects remain one of Russia's development priorities. They have proven effective and been one of the most successful social programmes of the past 20 years, Dmitry Medvedev said.

The meeting also discussed the results of the realisation of demographic policy-related events in 2007-2009 to improve the health of women, children and adolescents and, in particular, the modernisation of the mandatory medical insurance system.

President Medvedev outlined the priorities for the near future: it is necessary to introduce modern technology for monitoring babies in their first year of life, to continue to develop a network of perinatal centres, to promote a healthy lifestyle for children, ensure their proper nourishment, and develop physical culture and sports. Mr Medvedev also noted that the regions should actively interact with public and charitable organisations providing assistance in this area.

A draft education initiative, Our New School, was reviewed at the meeting. Mr Medvedev noted in particular that special attention should be given to introducing a new system for teachers' remuneration, improving their skills and also searching out youth with modern innovative thinking, able to develop a knowledge-based economy in the future. President Medvedev also pointed to the need to expand the network of boarding schools affiliated with federal universities, as well as the model of additional (correspondence and distance) learning at national research universities.

La Russie a gagné des habitants l'an dernier pour la première fois depuis 1995 mais les facteurs qui ont fait chuter la population après la fin de l'Union soviétique demeurent.

La population russe a augmenté de 15.000 à 25.000 personnes pour atteindre plus de 141,9 millions en 2009, a dit mardi la ministre de la Santé, Tatiana Golikova, lors d'un entretien au Kremlin avec le président Dmitri Medvedev.

La baisse de 4% du taux de mortalité et l'immigration, principalement venue des anciennes républiques soviétiques, a permis de compenser le faible taux de natalité.

Tatiana Golikova a affirmé que la Russie devait faire diminuer son nombre d'avortements. Il y en a eu 1,2 million en 2009 pour 1,7 million de naissances.

La population russe était de 148,5 millions d'habitants en 1995 et Moscou aimerait qu'elle se stabilise autour de 145 millions.

Mais des responsables disent qu'elle pourrait chuter à 125 millions d'ici 2025 en l'absence d'amélioration du système de santé et de lutte contre le tabagisme et l'alcoolisme.

Les prévisions démographiques de la Russie jouent un rôle crucial dans les prévisions de croissance, plus faibles que les autres pays dits Bric - Chine, Brésil et Inde - pour les vingt ans à venir.

Guy Faulconbridge, version française Clément Guillou